Une préparation du bateau minutieuse
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Prysmian Ocean Racing
Giancarlo Pedote le sait : la réussite d’un projet tel qu’un Vendée Globe réside largement dans la préparation de celui-ci. C’est pour cette raison que le navigateur italien s’est investi corp et âme depuis un an et demi, ne comptant ni son temps ni son énergie, pour développer, améliorer, fiabiliser et sécuriser sa monture. « Je pense que 80% de la course se joue à terre, en amont de l’évènement. Si tu as une préparation parfaite et un bateau parfait, tu minimises tes chances de galérer en mer, même si tu sais que dans tous les cas, tu vas devoir gérer des imprévus », explique le skipper de Prysmian Group qui n’a donc négligé aucuns des aspects techniques de son projet « Lorsque l’on part pour un tour du monde pour la première fois, on n’a pas pu tout tester car on ne sait pas exactement ce qui nous attend. Et même lorsque l’on s’attaque à sa deuxième ou troisième circumnavigation, il reste plein d’inconnues car souvent, on a changé de bateau et les conditions ne sont pas les mêmes. En clair, la donne est à chaque fois différente. Pour moi, la clé est donc la fiabilité de la machine », détaille Giancarlo qui a profité de la journée d’hier - la dernière avant cette nouvelle phase de confinement généralisé sur le territoire français - pour effectuer une ultime sortie en mer avant le grand départ programmé le 8 novembre prochain à 13h02. « Les gars de l’équipe ont beaucoup bossé sur le bateau depuis notre arrivée aux Sables d’Olonne, et nous avons voulu valider les choses qui ont été faites car on le sait, sur nos machines, le détail le plus minuscule peut générer tout de suite beaucoup de problèmes », termine le marin qui n’a pas relevé de problème et affiche une vraie sérénité à une semaine du jour J.