Une histoire d’îles et de dévents

« La nuit dernière a été plutôt paisible, avec une quinzaine de nœuds de vent sur une mer plate. On a été assez rapide, ce qui nous a permis de mettre un peu de distance sur nos adversaires les plus proches donc c’est plutôt cool », a indiqué Martin Le Pape qui compte désormais une vingtaine de milles d’avance sur les duos de Fortinet – Bestwestern et Maître CoQ et se prépare à contourner l’archipel du Cap Vert distant, à la mi-journée, d’une petite cinquantaine de milles. « Encore une fois, il va falloir trouver la bonne manière de faire pour ne pas tomber dans les dévents des îles » a commenté le co-skipper de Prysmian Group, toujours pointé en 7^e position au sein de la flotte des IMOCA de la Transat Jacques Vabre. De fait, les options sont nombreuses avec dix îles principales et huit îlots à traverser mais l’on peut compter sur le duo pour trouver le meilleur chemin. Un duo qui, par ailleurs va bientôt entamer son 10^e jour de mer. Comment fait-on pour vivre l’éloignement ?  « En réalité, on n’est jamais loin de nos proches parce qu’on pense toujours à eux. On cherche à être connecté avec eux par téléphone régulièrement mais aussi à passer des moments de qualité avant le départ que l’on garde ensuite précieusement dans la tête et dans le cœur. Ainsi, on ne se sens jamais très loin de la maison ! » a expliqué Giancarlo Pedote.