Un peu de répit qui fait du bien après de premiers milles toniques

Dire que le début de course de cette 16^e Transat Jacques Vabre Normandie – Le havre a été sportif est un euphémisme. Les conditions de mer et de vent ont clairement mis à rude épreuve les organismes et les machines. En Manche d’abord, mais aussi et surtout au large de la pointe Bretagne lors du passage d’un méchant front dépressionnaire hier matin. A la clé, des premiers milles tumultueux mais aussi pas mal de casse. Pour preuve, pas moins de sept concurrents ont annoncé leur choix de faire escale pour effectuer des réparations diverses. Pour ce qui les concerne, Giancarlo Pedote et Gaston Morvan ont très bien géré ce début de course. Ainsi, alors qu’ils entament leur troisième jour de mer, ils cavalent en 14^e position au sein de la flotte des IMOCA et jouent des coudes avec les tandems Romain Attanasio et Loïs Berrehar puis Boris Herrmann et Will Harris au large du cap Finisterre. « On file tout droit vers le sud, dans des conditions toujours assez ventées puisqu’il y a actuellement entre 20 et 25 nœuds de vent. Parfois un peu plus, parfois un peu moins », a commenté le co-skipper de Prysmian Group qui se relaie toutes les heures avec Giancarlo et profite de ces conditions pour bien recharger les batteries avant la suite. Une suite qui ne s’annonce pas si simple, ainsi qu’il l’explique : « On regarde les choses en détail : la météo, le placement mais aussi la zone de vent un peu plus faible que l’on va devoir traverser. Celle-ci va néanmoins nous faire du bien après ce début de transat très engagé », a détaillé le Figariste qui, avec son acolyte, va devoir faires des choix importants dans les heures à venir. « Plusieurs options sont possibles et pour l’instant, rien n’est encore vraiment décidé. On reste focus sur les fichiers pour ne pas faire un mauvais choix », a terminé Gaston.