Transat Jacques Vabre : une première pour Anthony Marchand
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Prysmian Ocean Racing
Si Giancarlo Pedote s’apprête à prendre part à la Transat Jacques Vabre Normandie - Le Havre pour la troisième fois après ses deux premières participations en 2015 puis en 2017, son co-skipper, Anthony Marchand, se prépare, lui, à l’aligner au départ de l’épreuve pour la toute première fois. Pas d’appréhension cependant pour le Costarmoricain, habitué à la confrontation de très haut-niveau et aux grands évènements. « Je n’éprouve ni crainte ni anxiété à quelques jours du départ, seulement de l’excitation. Je suis super content de faire la course avec Giancarlo et de courir en IMOCA dans la mesure où je nourris l’ambition de participer au Vendée Globe 2024. J’ai aussi une ambition de résultats car je ne veux pas seulement faire de l’IMOCA pour faire de l’IMOCA. Prysmian Group est un foiler que n’est, certes, pas de la toute dernière génération, mais c’est un joli bateau avec lequel on peut espérer faire de belles choses », explique Anthony qui se réjouit de l’exercice qui l’attend, mais qui ne le minimise pas pour autant. « Une transat, ce n’est jamais anodin et en double, c’est, à mon sens, plus dur qu’en solo, notamment sur le plan du sommeil. On bénéficie de plus de repos plus quand on est à deux c’est sûr, mais ce sommeil est difficile à gérer car très fractionné et très répétitif puisque l’on fonctionne généralement par quart d’une heure. C’est un rythme à prendre », assure le navigateur, qui affiche notamment trois Transat AG2R La Mondiale au compteur, et qui sait donc de quoi il parle. « A présent, j’ai vraiment hâte de partir et hâte d’être en mer. J’espère que la météo sera favorable à notre bateau. Pour l’instant, si l’on en croit les derniers fichiers, on devrait avoir du portant VMG (Velocity Made Good correspondant à la vitesse dans le lit du vent, ndlr) au début puis du près VMG ensuite. Ça bouge encore beaucoup et ça a encore le temps d’évoluer, ce que j’espère car si on pouvait avoir du reaching assez fort, ça ferait davantage nos affaires », termine Anthony Marchand.