La météo à la loupe
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Prysmian Ocean Racing
Les cartes de surface, analyse et prévisions, les champs de vents (les fameux fichiers GRIB), les photos satellites, les relevés d'observations (navires et bouées, éventuellement relevés du vent par satellite), mais aussi les bulletins météorologiques sont autant d’éléments que les marins doivent prendre en compte dans leurs processus d’analyse avant de prendre la mer ou de s’aligner à un départ de course. Et pour cause, la météorologie est un sujet aussi vaste que complexe. L'un des rares domaines où l'on peut encore associer connaissances scientifiques, sens de l'observation, intuitions et goût de la prise de décision. « La météo est un sujet passionnant. Un sujet sur lequel il est possible d’apprendre et de progresser perpétuellement », explique Giancarlo Pedote qui profite donc de cette période de confinement pour travailler ce volet. « La structure Lorient Grand Large organise des points météo deux fois par semaines. Ceux-ci sont animés en visioconférence par Christian Dumard qui nous propose des différents exercices. Chaque participant réalise sa propre analyse de la situation avant de la partager avec le reste du groupe. Ensuite, tout le monde échange. C’est très intéressant », assure le skipper de Prysmian Group qui travaille notamment le parcours du Vendée Globe. « Nous étudions particulièrement les parties des océans que nous allons traverser pendant le tour du monde pour intégrer au mieux les différentes stratégies possibles et ainsi être en mesure de faire les meilleures interprétations et les meilleurs placements pendant la course », termine le navigateur Italien, bien conscient qu’une analyse pointue des fichiers et des systèmes est l’un des facteurs clés du succès.