Essayer d’anticiper au maximum avec le matériel de « spare »
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Prysmian Ocean Racing
Lors d’un tour du monde, même avec la meilleure préparation qui soit, il est quasiment impossible d’échapper à quelques petits pépins techniques. Voilà pourquoi Giancarlo Pedote et les 32 autres marins engagés dans le Vendée Globe ont soigneusement établi une liste de matériel de remplacement à embarquer à bord. Une liste pas aussi simple à dresser qu’il n’y parait dans la mesure où, pour des raisons évidentes de poids et d’encombrement, il est impératif de faire des choix. « Le matériel de « spare » est, de fait, un gros dossier. Nous avons longtemps travaillé dessus et nous avons fermé les derniers sacs mercredi après un dernier passage en revue avec Giancarlo », explique Rémi Fermin, le boat-captain du team. « Pour gagner du poids, nous avons veillé à éviter certains doublons. Nous n’avons, en revanche, pas fait de compromis pour ce qui concerne les éléments susceptibles de mettre un terme à la course », souligne Rémi. A titre d’exemple, le fait de ne plus avoir de désalinisateur priverait Giancarlo d’eau douce ou la perte de ses safrans l’empêcherait de diriger son bateau. « C’est donc sur ces points que nous avons mis beaucoup d’attention. Nous avons aussi beaucoup travaillé sur les séquences de remplacements. En clair, nous avons essayé d’anticiper un maximum de soucis potentiels pour que Giancarlo ait les clés pour s’en sortir seul en mer », poursuit le boat-captain qui estime à environ 150kg le poids de ce matériel de spare. « C’est un bon compromis. L’avantage sur Prysmian Group, ce que beaucoup de choses sont combinables entre elles, comme les systèmes de pilotes automatiques par exemple. C’est une force ».