Des tests comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête
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Prysmian Ocean Racing
Chacun le sait, un protocole strict doit être respecté par les skippers du Vendée Globe et leurs équipes. Parmi les principales mesures mentionnées dans l’annexe à l’avis de course publiée le 29 septembre dernier figure l’obligation de contrôles. Giancarlo Pedote et ses concurrents devront notamment se soumettre à un test sérologique ce samedi afin de vérifier une éventuelle exposition antérieure à la COVID-19 et le degré d’immunité, puis à la réalisation de deux tests PCR, les 31 octobre et 6 novembre. « Bien évidemment que c’est nécessaire, mais cela génère naturellement un peu de stress car on sait que les enjeux sont importants », note le skipper de Prysmian Group, rappelant qu’un marin positif ne sera pas autorisé à prendre le départ le 8 novembre prochain. « Je suis malgré tout assez serein car je mets beaucoup de distance entre moi et les autres. Ces derniers jours, lorsque je me promenais sur le village, je changeais mon itinéraire en fonction de la foule. J’avais un peu l’impression de faire de la tactique, comme en régate, pour optimiser mes trajets entre un point A et un point B », plaisante Giancarlo qui n’a jamais quitté son masque ces dernières semaines, hormis dans la sphère familiale immédiate. « Mes enfants sont confinés dans la maison depuis le début des vacances scolaires et comme je l’ai dit, de mon côté, je suis très précautionneux. Ce n’est pas toujours simple mais cela fait partie du jeu et des aléas de cette 9e édition du Vendée Globe. J’espère que les 33 skippers pourront partir dans de bonnes conditions et que lorsque l’on aura bouclé notre tour du monde, cette histoire sera terminée. C’est vraiment mon espoir pour tous », termine Giancarlo Pedote.