Des pensées positives

Ce jeudi, alors qu’il évolue toujours dans un mouchoir de moins de dix milles avec Damien Seguin et Benjamin Dutreux, Giancarlo tire un bilan plutôt positif des dernières 24 heures, indiscutablement marquées par de tous petits airs en Atlantique Sud, en bordure de l’anticyclone de Sainte-Hélène. « Il n’a y pas eu beaucoup de vent mais ça s’est plutôt bien passé, même si je n’arrive pas à bien dormir lorsque le bateau est à l’arrêt alors que bizarrement, j’y parviens bien lorsqu’il secoue. Le fait de ne pas avancer m’échauffe le cerveau. Il faut être pas mal sur les réglages et aussi ajuster au mieux sa route pour contourner la zone de hautes pressions. Ce n’est pas si facile de trouver le juste milieu car il ne faut pas s’approcher trop près du centre pour éviter la molle et ne pas trop s’en éloigner au risque de trop rallonger la route », a commenté le skipper du 60 pieds IMOCA aux couleurs de Prysmian Group et d’Electriciens sans frontières, ce matin, lors d’un échange avec son équipe. « Je trouve mon rythme, je mange bien… Je n’ai pas tant de pensées philosophiques car je suis très occupé à réfléchir à ma trajectoire et à la manière dont je vais faire mon entrée dans le Grand Sud mais je savoure malgré tout ce que je vis. J’évolue dans des éléments magnifiques, les couleurs sont fantastiques et les températures commencent à chuter un peu. C’est agréable. A présent, j’ai autour de 20° dans le bateau. Le chocolat se reconsolide, le jambon et le fromage arrêtent de transpirer… C’est une bonne nouvelle pour la conservation des aliments de ma cambuse », a noté Giancarlo, avouant par ailleurs énormément penser à sa femme et à ses enfants. « Je regarde leurs photos et j’aime entendre leurs voix dans les messages vocaux qu’ils m’envoient. Cela me donne la pêche et me booste pour effectuer ce tour du monde le plus rapidement possible », a terminé le navigateur.