Des grigris qui font du bien
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Prysmian Ocean Racing
L’océan Indien est fidèle à sa réputation. Il malmène la tête de flotte du Vendée Globe. « La mer est assez croisée. Ça bouge beaucoup et ça siffle pas mal. Il faut adapter la vitesse du bateau en fonction de la période des vagues pour éviter d’enfourner. Parfois, on part en surf à plus de 25 nœuds et on plante dans la vague de devant : ce n’est pas idéal évidemment » a commenté Giancarlo Pedote qui compose avec un flux de secteur sud-ouest puissant sur une mer très agitée, la faute à une gigantesque perturbation s’étendant du cap de Bonne Espérance jusqu’à l’Est de l’île Heard. « Je n’ai pas très bien dormi la nuit dernière car ça sautait dans tous les sens, y compris dans la bannette, mais c’est comme ça. On savait que la navigation dans l’Indien ne serait pas une promenade de santé », a ajouté le skipper de Prysmian Group qui joue actuellement des coudes avec Isabelle Josckhe au classement pour la 9e place, et qui s’accroche comme un diable pour faire filer sa monture au plus vite tout en la préservant au maximum, boosté par les quelques petits grigris embarqués à son bord. « J’ai avec moi les doudous de mes enfants et pas n’importe lesquels puisqu’ils m’ont donné, l’un et l’autre, leur favori. C’est une lourde responsabilité pour moi ! », a détaillé le navigateur italien qui compte également de nombreuses photos dans sa cellule de vie. « J’en ai de ma femme et de mes enfants collées sur la table à carte, ainsi ils sont toujours avec moi. Stefania m’en envoie aussi de temps en temps de la maison ou de la rade de Lorient, si belle avec les couleurs anticycloniques de l’hiver. Cela contraste avec l’Indien si musclé ! S’il fallait le représenter en dessin, ce serait assurément un dieu ! », a terminé Giancarlo.