Retour à la compétition !
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Prysmian Ocean Racing
Six mois après avoir bouclé le Vendée Globe à une belle 8e place, Giancarlo Pedote s’apprête à renouer avec la compétition. Ce dimanche 8 août, à 12 heures (heure de Paris), le skipper de Prysmian Group prendra, en effet, le départ de la légendaire Rolex Fastnet Race, en double avec Martin Le Pape, son binôme pour la prochaine Transat Jacques Vabre. Les objectifs pour les deux hommes seront, d’une part, de prendre leurs marques ensemble et, d’autre part, de boucler les 695 milles du parcours de cette 49e édition afin de décrocher leur qualification pour la fameuse Route du Café.
Le départ de la 49e édition de la Rolex Fastnet Race sera donc donné dimanche prochain, dans le Solent, au sud de l’Angleterre. Pas moins de 450 bateaux représentant 25 nations s’élanceront alors en direction du célèbre phare du Fastnet, au sud-ouest de l’Irlande, avant de rallier Cherbourg-en-Cotentin où l’arrivée de la course sera jugée pour la première fois de l’histoire de l’épreuve. Pour Giancarlo Pedote et Martin Le Pape, qui s’apprêtent, l’un et l’autre, à prendre part à la compétition pour la deuxième fois - le premier ayant participé à l’édition 2019 avec Anthony Marchand en IMOCA, le second l’ayant disputée il y a plusieurs années en IRC -, l’exercice s’annonce riche à plusieurs titres. En premier lieu parce que le parcours de 695 milles, à la fois complet et complexe, va leur permettre d’apprendre à se connaitre d’avantage et de commencer à trouver un mode de fonctionnement en double en vue de la Transat Jacques Vabre. « Le parcours, qui se présente sous forme d’aller et retour au mythique phare du Fastnet, avec en prime cette année une traversée de la Manche puis un passage par le raz Blanchard réputé pour ses forts courants, est particulièrement intéressant. Il va assurément nous permettre d’apprendre beaucoup de choses, à la fois sur le plan de la navigation et concernant notre duo », explique le skipper de Prysmian Group qui se réjouit aussi de l’opportunité qui va lui permettre d’affiner les points à améliorer dès la saison prochaine sur sa monture. « Le bateau n’a, pour l’heure, pas évolué dans sa configuration depuis 2015, mais l’idée est, bien évidemment, de le faire monter en puissance et donc de réussir à définir un cahier des charges précis dans cette perspective », détaille le navigateur italien, bien conscient qu’en l’état, sur un parcours aussi court que celui de la Rolex Fastnet Race, il va être compliqué de rivaliser avec les bateaux dernière génération.