Les Canaries dans le sillage
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Prysmian Ocean Racing
« On sort d’une nuit assez compliquée. On n’a pas dormi mais ça en valait la peine car on a récupéré les deux places qu’on avait perdu hier et là, on est vraiment content d’autant qu’on espère pouvoir s’échapper un peu en touchant les vents avant les autres », a commenté Martin Le Pape ce dimanche, après avoir traversé l’archipel des Canaries en choisissant de passer entre les îles de Gran Canaria et de Fuerteventura en laissant le DTS Canaries Est à l’est. « On est hyper concentré pour faire avancer le bateau. On se prépare pour un long bord bâbord avec un flux de nord-est qui va nous emmener jusqu’aux côtes africaines où le vent va se renforcer un peu même si ça va rester assez poussif », a ajouté le co-skipper de Prysmian Group, de retour à la 7e place au sein de la flotte des IMOCA de la Transat Jacques Vabre. Une transat lors de laquelle, comme sur les autres courses de la classe, le duo dispose de différents moyens de communication à bord du bateau. « On a un Fleet qui nous permet de nous relier à un réseau de communication via satellite. Ainsi, on peut à la fois passer des appels à terre, et profiter de Datas avec lesquels on peut envoyer des mails et bénéficier de WhatsApp, Skype et de beaucoup d’autres choses. Ce n’est évidemment pas la fibre. Il n’est pas possible de télécharger 1 Giga de film car c’est très lent, et il faut savoir que tous ces moyens de communications sont très chers », a détaillé Giancarlo qui possède deux systèmes différents à bord afin d’anticiper une éventuelle panne mais également d’un Iridium dans le bidon de survie. « Il est là avec une batterie de rechange pour le cas où l’on soit obligé d’abandonner le navire. C’est un système qui fonctionne avec d’autres satellites que le Fleet et qui est évidemment un élément de sécurité important ».