Le Vendée Globe, un mix parfait entre aventure et compétition

Categories: Prysmian Ocean Racing 

27/11/2020 - 03:19 PM

Désormais pointé en 10e position, Giancarlo Pedote déboule à plus de 18 nœuds de moyenne, ce vendredi. Des vitesses qui contrastent largement avec celles de ces derniers jours, et qui font forcément du bien au moral du skipper de Prysmian Group. « A présent, on a un vent à peu près cohérent avec les prévisions des fichiers Grib, et même un peu plus. C’est sympa parce que lorsque ce n’est pas le cas, on se pose énormément de questions, on remet constamment en cause ses choix de voiles, etc… Là, on fait de la « speed » et on enquille les milles en descendant vers le sud-est », a relaté le navigateur italien. « Hier, j’ai pas mal discuté par VHF avec Damien Seguin et Benjamin Dutreux que j’avais en visu et que j’ai d’ailleurs pris en photo. C’était drôle de se retrouver si proches au milieu de l’Atlantique Sud. Ensuite, je me suis fait un bon dîner, comme d’habitude, puis j’ai pu échanger un peu avec mes enfants avant qu’ils se couchent. Enfin, j’ai pu dormir un peu avec une qualité de sommeil proportionnelle à mes besoins. J’ai bien la niaque aujourd’hui », a commenté Giancarlo, avec cet esprit de compétiteur qu’on ne lui enlèvera pas. « Pour moi, le Vendée Globe est une grosse aventure que l’on gère comme une compétition. Quand il faut être à bloc, je le suis mais je reste à l’affût pour que le bateau reste nickel et que le matériel ne montre pas de signes d’usures prématurés. On sait qu’on a encore 20 000 milles devant nous et que si l’on casse quelque-chose il faut nécessairement le réparer. Vu la longueur de la course, il y a forcément un nombre énorme d’aléas et il faut les affronter puis trouver les solutions pour pouvoir continuer, ce que nous ne sommes pas forcément obligés de faire sur un exercice plus court, tel qu’une transat par exemple. A titre de comparaison, lors d’un Grand Prix de Formule 1, si un pilote rencontre un petit souci, il ne s’arrête pas sur le bord de la piste pour réparer sa bagnole tout seul, mais s’il partait pour 40 000 kilomètres, comme nous, il aurait intérêt de le faire à un moment donné pour arriver au bout », a terminé Giancarlo Pedote.